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  • Photo du rédacteurHeidi

Respirer

Jonglez avec les nouveaux projets,

c'est chouette pour un moment, mais ça fini par être étourdissant.. Ça fait près d'un mois et demie/2 mois que nous sommes têtes premières dans le changement.. Nous avons donc pris le choix de Respirer.. Élo est partie avec sa famille pendant une semaine à Ottawa, et Fleur est retourné dans la belle ville de Sherbrooke..

Toutes deux, nous avons pris le temps de faire une introspection et avons gouté au bonheur de mettre le doigt sur certains petits ''bobos''.. Puis les retrouvailles, c'est chouette de se retrouver, mais surtout de ce rendre compte que nous sommes toujours sur la même longueur d'ondes..


Les pas que nous prenons jusqu'à maintenant sont véritablement en accord avec ce que nous croyons être le meilleurs pour nous... Par contre, une des choses que nous déplorions de la vie ''Séculière'' c'est le stress, le fait d'être presser et d'oublier, on oublie de prendre le temps d'être, et c'est ce que nous avions commencer à faire..Résultat, nous étions tendu et irritable.. Nous recommençons donc tranquillement à nous remettre à une ''routine'' saine et qui nous fait un grand bien individuellement..

Nous choisissons de prendre le temps de faire ce que nous aimons, chacune de nos cotées, afin de se retrouver disposées.. Et hop on se remet au Yoga, à l'entrainement, à la lecture, l'écriture, au hiking, aux soirées de jeux de société entre amis..Bref nous nous donnons la permission de vivre..


Chaque type de vie peuvent finir par nous étouffer.. Plus le temps passe plus nous comprenons que la quête de liberté en est une premièrement et principalement intérieure bien plus que circonstancielle! Effectivement, c'est possible d'avoir un mode de vie de liberté mais de se sentir en ''Prison'', de même c'est possible d'être dans une prison mais de se sentir ''libre''...


°°°°°°°°°°°°°

Pour nous connaitre un brin plus, bonne lecture et bonne écoute!


Extrait de Siddartha

"A chaque pas qu'il faisait sur la route, Siddhartha apprenait quelque chose de nouveau, car le monde pour lui était transformé et son coeur transporté d'enchantement. Il vit le soleil se lever au-dessus des montagnes boisées et se coucher derrière les lointains palmiers de la rive ; il vit, la nuit, les étoiles, leur belle ordonnance dans le ciel et le croissant de la lune, tel un bateau flottant dans l'azur.{..} Toutes ces choses et mille autres encore, aux couleurs les plus diverses, elles avaient toujours existé, le soleil et la lune avaient toujours brillé, les rivières avaient toujours fait entendre leur bruissement  et les abeilles leur bourdonnement ; mais tout cela, Siddhartha ne l'avait vu autrefois qu'à travers un voile menteur et éphémère qu'il considérait avec défiance et que sa raison devait écarter et détruire, puisque la réalité n'était point là , mais au-delà des choses visibles. Maintenant ses yeux désabusés s'arrêtaient en deçà de ces choses, ils les voyaient telles qu'elles étaient, se familiarisaient avec elles, sans s'inquiéter de leur essence et de ce qu'elles cachaient, il tâchait de découvrir le petit point de ce monde où il arrêterait ses pas. Qu'il était beau le monde pour qui le contemplait ainsi, naïvement, simplement, sans autre pensée que d'en jouir ! Que la lune et le firmament étaient beaux ! Qu'ils étaient beaux aussi les ruisseaux et leurs bords ! Et la forêt, et les chèvres et les scarabées d'or, et les fleurs et les papillons ! Comme il faisait bon de marcher ainsi, libre, dispos, sans souci, l'âme confiante et ouverte à toutes les impressions. Le soleil qui lui brûlait la tête était tout autre, tout autres aussi la fraîcheur de l'ombre dans les bois, l'eau du ruisseau et celle de la citerne, le goût des calebasses et des bananes. Les jours et les nuits passaient sans qu'il s'en aperçût ; les heures fuyaient comme la voile du bateau sur les ondes et chacune d'elles lui apportait des trésors de joie. Siddhartha vit passer une troupe de singes dans la voûte verte de la forêt, sur les plus hautes branches, et il prêta l'oreille à leurs cris sauvages. Il vit un bouc poursuivre une brebis et la couvrir. Il vit, dans les joncs d'un étang, le brochet affamé se livrer à sa chasse du soir et, devant lui, une multitude de petits poissons affolés fuir sur l'eau, brillants et scintillants ; les rapides tourbillons que la bête de proie traçait dans l'eau donnaient une impression de force et de fureur irrésistibles.

Rien de tout cela n'était nouveau ; mais il ne l'avait jamais vu ; sa pensée l'en avait toujours tenu éloigné. Maintenant, il était auprès de ces choses, il en faisait, partie. La lumière et les ombres avaient trouvé le chemin de ses yeux, la lune et les étoiles celui de son âme."



''Hector and the search of happiness''... Très bon film...dispo sur Netfilx.


Bien à vous Fleur et Élo..

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